Dans la Nouvelle République de la semaine dernière Olivier Pouvreau revenait sur les conditions d’exercice des mandats électifs et en particulier la question du cumul.
Il y a une nette fracture entre ceux qui cumulent et ceux qui choisissent de se consacrer exclusivement à un mandat. Pour ma part je trouve exemplaire la démarche de Jean Patrick Gille. Elu député il quitte aussitôt sa délégation de premier adjoint de Jean Germain, faire face à deux mandats aussi exigeants aurait été compliqué.
Qu’en est-il à Saint Pierre ? Pas de cumul dans le groupe PS. Pour Arial (EE-Les verts) après son élection comme conseillère régionale Saadika Archi a cédé son siège à Claude Prinet. Dans le groupe du PCF le maire ajoute à son mandat l’exercice d’une vice-présidence à Tours plus et un siège de sénatrice. Sa première adjointe est également conseillère générale et vice présidente du même conseil. Elle est par ailleurs professeur des écoles à mi-temps.
En ce qui me concerne je suis professeur des écoles dans une CLIS d’une école de Tours. J’y exerce trois jours par semaine. Je suis libéré chaque jeudi pour l’exercice de mon mandat. Ces jours d’absence sont entièrement défalqués de mon traitement d’enseignant. En compensation je touche une indemnité sur laquelle je reverse des cotisations au PS et à mon groupe d’élus.
Il me semble compliqué de cumuler emploi et exercice de plusieurs mandats dans des exécutifs. A juste titre ces cumuls sont mal perçus. La restauration de la confiance dans la démocratie élective passe par des clarifications dans ce domaine et par une réforme du statut des élus. J’aurai l’occasion d’y revenir.
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