Du moins pas tous les jours comme semble le montrer l’entretien qu’il a accordé au journal « Le monde » dans son édition datée du mardi 27 décembre 2011.Evoquant les positions de Laurent Wauquiez sur le protectionnisme il se livre à un énième plaidoyer sur les vertus du libéralisme.
Parlant des effets de la mondialisation sur la chine il dit : « Il y a une mondialisation qui peut être heureuse. Personne ne peut raisonnablement (sic) dire qu’un chinois vit plus mal qu’hier »
Le même jour Libération titre « En chine, les signaux virent au rouge » dans cet article on évoque la plongée du taux de croissance qui, comme chez nous, impacte les couches populaires tout en préservant une élite qui nage dans l’opulence. Face à cela le pouvoir vient de créer un « Comité central pour le contrôle global de la gestion sociale » organe de surveillance et de répression.
Hervé Novelli ajoute « On ne peut pas, sous couvert de réciprocité, imposer les normes des pays développés aux pays tiers. De même, en matière environnementale, il faut laisser le temps faire son œuvre. La chine a pour la première fois accepté, à Durban, de discuter de la limitation des gaz à effet de serre, c’est un pas en avant » Dans le même journal en date du 20 décembre évoque une manifestation contre une centrale thermique dans le sud de la Chine qui s’est soldée par la mort d’un jeune manifestant et par le tabassage d’une centaine d’autres.
Mais il faut sans doute passer cela sous silence pour laisser Hervé Novelli nous raconter de belles histoires au pied du sapin.
C’est bizarre, on a tendance à ne pas y croire.
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