Dans quelle ville vivrons-nous dans 10, 20,30 ans ? Comment se dessineront les quartiers dans lesquels nous habiterons ? Comment nous déplacerons nous ? Autant de questions que doivent se poser les élus. Mais que vaut cette réflexion si elle se mène en vase clos, dans la discrétion des bureaux ?
Depuis 10 ans le droit des sols est régit dans notre commune par un plan d’occupation des sols(POS). Issu d’une législation qui date de 1967. C’est un document figé, qui ne permet pas de penser à l’avenir. Dans beaucoup de communes (Montlouis par exemple) Il cède la place petit à petit à autre document règlementaire le plan local d’urbanisme (PLU)
On peut certes continuer de se contenter du POS. Mais il me semble que s’engager dans un PLU permet d’ouvrir les questions d’avenir. En effet son élaboration nécessite de mettre sur la table tous les éléments qui permette de projeter l’évolution de la commune : démographie, développement économique, équipements, services, transports, équilibre social de l’habitat. Autant de thèmes qui permettent à chaque habitant de questionner l’avenir. Il permet de réfléchir aux stratégies à mettre en place en y associant les citoyens.
Il ajoute une dimension nouvelle : les exigences environnementales. La mise en place d’un PLU rend obligatoire la mise sur pied d’un Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD). En quelques mots : comment envisager l’avenir de notre ville, la réponse faite aux besoins des habitants sans compromettre la capacité qu’auront nos enfants à en décider à leur tour. Cela inclus par exemple, question d’actualité, la préservation de la ressource en eau.
Cette démarche est longue car elle oblige à s’interroger, à dissiper les illusions, à interroger les certitudes trop évidentes. Elle à l’avantage de mettre au clair les projets d’une commune et de les rendre lisibles par tous. Ouvrons le débat ?
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