Jamais élu, toujours battu Guillaume Peltier s’appuie sur une étrange façon de manier les chiffres pour garder un sourire de vainqueur de plus en plus figé.
Depuis sa défaite de dimanche soir il va répétant comme un exorcisme la formule suivante : « Aux législatives de 1993 Jean Germain faisait 18% au premier tour, 35 au deuxième et gagnait les municipales suivantes » et donc au regard de mon score de ce soir je suis le prochain maire de Tours.
Mais avec ce raisonnement Guillaume Peltier prend quelques raccourcis qui font de lui un adepte de ce que j’appelle la politique sommaire. Il oublie par exemple de mentionner que la municipale qui a vu gagner Jean Germain s’est joué sur une triangulaire. Si j’en crois les déclarations de Pascal Ménage et de Thibault Coulon c’est plutôt du coté de la droite que l’on peut s’attendre à la division.
Il est vrai que Guillaume Peltier est un habitué des prévisions politiques qui font long feu. Aux dernières régionales il avait prévu une large victoire d’Hervé Novelli. Aux dernière présidentielles sa « science » des études d’opinion à largement contribué à l’équation perdante de la droite.
Devenu tourangeau pour se trouver un avenir politique Guillaume Peltier finira bien par y récolter un passé.
Dans le reportage de Moati, on l'entend aussi dire à deux semaines des législatives : "cela va se jouer à 25 députés d'un côté ou de l'autre"... Ouarf !
Rédigé par : Bernard | 21/06/2012 à 17:13