Les mesures de carte scolaire envisagées à Saint Pierre des corps sont un plaidoyer pour un changement profond du projet éducatif de la nation.
Fermer une classe de maternelle à l’école République est un abandon .C’est renoncer au pari de l’avenir .Celui que l’on doit former dès deux ans pour les enfants dont les parents souhaitent l’entrée en scolarité. Les socialistes souhaitent que la scolarité devienne obligatoire dès l’âge de trois ans car c’est dès le plus jeune âge que l’on marque des points décisifs contre l’échec scolaire. A saint Pierre des Corps cela impliquerait la création de cinq classes de maternelle. Notre ville devrait, pour accompagner cet effort de l’état, faire celui de créer les postes d’assistant(e) spécialisé(e) des écoles maternelles, celui de mettre en place les classes permettant cet accueil, celui de mettre à disposition des personnels le matériel nécessaire. A l’heure des budgets contraints nous devons mesurer le chemin qu’il nous reste à parcourir pour soutenir un tel effort. L’état doit nous y aider en cessant de sans cesse diminuer son effort en direction des collectivités locales. Nous devons intégrer ces choix d’avenir dans notre propre réflexion sur l’avenir de notre ville.
La fermeture envisagée de deux postes du réseau d’aide aux élèves en difficultés basée à l’école Henri Wallon est dramatique. Les enfants pris en charge par ces deux enseignants spécialisés sont ceux qui entament leur parcours scolaire avec les difficultés les plus lourdes et les plus complexes. Le dispositif d’aide personnalisée ne leur est d’aucun secours. Ils ont besoin que des professionnels spécialisés, disposant d’outils spécifiques, dument formés au diagnostic précoce des difficultés profondes et de leur prise en charge leur tendent la main. Cette situation doit être regardée avec gravité. Elle est emblématique de choix qui ne peuvent plus être ceux dont à besoin notre société en souffrance.
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