Notre conseil du lundi 6 février a abordé la question de l’eau potable. Voilà la déclaration que j’y ai faite.
En premier lieu je vous rappelle la position de notre groupe qui souhaite que soit privilégiée pour la gestion de notre réseau d’eau potable une entrée en régie. La nature vitale de la ressource nous semble impliquer sa mise hors secteur marchand. Sa gestion transparente et démocratique doit être une exigence quand dans le même temps la commission européenne ouvre une enquête sur des soupçons d’entente entre les principaux opérateurs au détriment des collectivités locales. Cela ne préjuge en rien des conclusions des travaux de la commission mais donne néanmoins un éclairage particulier sur la question.
Quelques soient les options envisagées par les élus de cette assemblée ils doivent pouvoir faire un choix éclairé. Nul doute que les opérateurs feront des offres tirés au cordeau. Lors de la dernière réunion du groupe de travail sur l’eau le chiffrage de la régie a été décrit comme encore imprécis, fruit d’un travail effectué avec nos moyens. Nous avons alors demandé qu’une assistance leur soit donnée par un organisme rompu à ce type de travail, cela pour donner toutes ses chances à l’hypothèse régie dans la compétition qui s’engage.
Nous ne sommes pas contre l’idée de la comparaison entre les modes de gestion. Mais elle doit s’engager sur des bases équitables. Mon abstention de ce soir exprime cette nécessité et le souhait que toutes les chances soient données à l’hypothèse de la régie.
A noter que plusieurs élus PS étaient absents lors du conseil et avaient laissé procuration. C’est bien 7 élus PS sur 9 qui se sont abstenus.
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