Dans la NR du 4 de ce mois et sur TV Tours la veille, Guillaume Peltier-Sarkosyto invite les militants UMP à rencontrer les tourangeaux pour dresser le bilan du quinquennat. Il en profite pour affirmer son leadership sur la première circonscription, à la hussarde, comme son seigneur et maitre de l’Elysée.
Sur le premier point on appréciera l’ampleur du défi. Le président devait être celui du pouvoir d’achat. Ce ne sont pas les dérisoires participations aux dividendes montés en épingle qui suffiront à masquer l’ampleur du désastre. La situation de l’emploi, et particulièrement celui des jeunes et des habitants des zones sensibles, n’a jamais été aussi noire. Les militants de l’UMP tenteront certainement de se raccrocher aux branches de l’international pour nous vendre un président protecteur. Là aussi les illusions seront vite balayées. Le président de la République reste incapable d’imposer une quelconque discipline à la sphère financière tant il reste à la remorque des libéraux Anglos Saxons les plus aveugles. La voix de la France ne compte pas, il arrive tout juste à nous brosser une carte postale familiale en compagnie d’un Barak Obama ironique. Il est temps dit la chanson.
Sur le deuxième point je suis tenté de dire que tout le monde n’a pas les moyens de faire une primaire. Celle de l’UMP de l’Indre et Loire s’est déroulée dans la presse et au travers d’images surréalistes sur TV Tours. Les querelles et les manœuvres politiciennes ne sont pas du coté que la droite se plait à montrer du doigt. Les coups de menton bonapartistes ne changeront rien à cet état de fait : les projets responsables et la démocratie en action sont bien du coté de la gauche. Vivement le mois de mai.
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