L’ambition est ce qui caractérise les propositions pour 2012 des jeunes socialistes. Ceux d’Indre et Loire nous on fait partager tout au long de la journée de dimanche leurs points de vue et leur enthousiasme.
Il en faut pour s’attaquer à un des grands échecs de Sarkozy, sa politique en direction de la jeunesse. 25% des jeunes sont sans emploi, l’accès au logement et à la santé est chaque jour plus compliqué. Pour s’attaquer au redressement ils font 8 propositions au travers de leur pacte pour la jeunesse. Vous pouvez les retrouver sur leur site ici.
Au cours des débats d’hier trois points ont retenus mon attention. Dans le domaine de la santé ils prose l’ouverture de « salles de shoot » pour permettre aux toxicomanes de ne pas ajouter aux risques des produits eux-mêmes ceux des infections les plus graves. C’est aussi un moyen de ne pas rompre le lien avec ces personnes pour les aider à s’engager dans une reconstruction. A la primauté du soin la droite substitue la répression, les toxicomanes étant pour elle avant tout des délinquants. Penser que l’’être humain peut se tirer des situations les plus dégradés est une différence avec la droite qui ne sait que pratiquer le rejet.
En second lieu la préoccupation du logement. Comment démarre une vie active quand se loger est une impossibilité économique ? Empêcher, par la loi, toute augmentation injustifiée de loyer lors d’un changement de locataire. Faire baisser le coût du logement sur 5 ans et lutter contre la flambée des prix. La gauche dès le printemps 2012 s’y engagera avec volontarisme.
Enfin, les jeunes socialistes d’Indre et Loire ne se reconnaissent pas dans des institutions qui font du contrôle démocratique une illusion sans cesse plus grande. La gauche devra se pencher sur le fonctionnement de nos institutions et au-delà s’attacher à profondément changer notre rapport au pouvoir. Faute de le faire le fossé continuerai à se creuser entre le politique et la jeunesse.
Il me reste à espérer que les jeunes socialistes d’Indre et Loire nous proposent d’autres débats de cette tenue. Ce fut le cas par deux fois à la maison de l’Aubière à Saint Pierre.je forme le vœu que ce dialogue engagé avec les jeunes des quartiers s’amplifient. Les laisser sur le bord de la route serait une grave erreur.
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