Ce que je retiens de notre soirée du 10 mai est la résolution que nous avons de mener au printemps de 2012 une bataille sans faiblesse, pleine de notre détermination à être à la hauteur du devoir qui est le notre. Certes les souvenirs n’ont pas manqué, les uns et les autres ont fait les comptes des satisfactions et des rendez vous parfois douloureux avec la réalité de l’exercice du pouvoir. Contrairement aux mauvais augures il n’y a pas eu de dépôt de gerbe mais plutôt la chaleur humaine d’une communauté de citoyens déterminés à ce que nous soyons à l’heure au rendez vous du printemps prochain.
Que faut-il nous souhaiter ? D’abord de nous vivre comme des sociaux démocrates assumés, partisans de ce que Michel Rocard nommait dans Libération d’hier « l’état de bien être » plutôt que « l’état providence ». Pour cela nous devons marquer nos différences par rapport à la gauche traditionaliste. Nous avons certes vocation à nous allier pour gouverner ensemble dans la clarté des engagements. Cela ne doit pas pour autant nous faire passer sous les fourches caudines de la pureté idéologique. Le temps des culpabilisations habilement entretenus est bien passé, soyons fiers de ce que nous sommes et de nos ambitions pour le pays.
Dans la foulée de notre déclaration de principes d’il y a trois ans nous avons creusé notre sillon au travers des conventions thématiques de l’an dernier. Elle débouche sur le projet de ce printemps, fruit d’un long travail mené y compris avec des gens qui avait pris leur distances avec nous. Nous avons bien fait de prendre le temps de le faire, le temps de passer par cette phase d’armement avant la bataille de 2012.
Ce matin il nous reste 361 jours pour convaincre et gagner. Au travail !
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