Quand on pense école, on pense cahier et double décimètre, craie et tableau noir, rangées d'élèves faisant face au maître... et notes, bonnes ou mauvaises. Autant d'images d'Épinal que récuse Bertrand Gimonnet, moustache grise et cheveux domptés, professeur des écoles, formateur à l'IUFM de Tours et auteur d'une thèse sur les notes à l'école. Comme une rengaine, « la question de la suppression des notes à l'école revient chaque année », constate ce pourfendeur de l'évaluation permanente. Las, le livre, systématiquement, est refermé avant l'épilogue.'' Il faut peut-être casser le moule ''Pourtant, « les études sont formelles ». Les notes, surtout les mauvaises, « sont génératrices de stress ». Lui-même, sur les bancs de l'école, a connu « la pression de ne pas satisfaire » de l'élève moyen. Devenu maître, il a vu des élèves « arriver la peur au ventre ». Il a encouragé ceux qui « n'osaient plus lever la main ».
via www.lanouvellerepublique.fr
Tout ce que dit Bertrand Gimonet est tellement vrai. Ses convictions sont partagés par beaucoup d'entre nous. Il est urgent de faire de notre école un lieu ou nos élèves n'arrivent pas la peur au ventre.Il faut que notre ambition collective soit d'en faire un lieu qui donne à nos élèves le plaisir d'apprendre. Il faut faire de l'éducation un outil d'émancipation et non une machine à formater ou à exclure.
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