Le débat du 4 novembre sur le service de l’eau dans notre commune fut passionné et passionnant. Nous avons bien entre les mains un débat de fond : l’eau est un besoin vital et universel, peut-on en confier la gestion aux géants éloignés que sont les opérateurs privés comme Veolia? Ou bien alors la commune doit elle reprendre la main sur ce bien commun si fragile ? Mais dans le même temps nous devons avoir l’honnêteté de nous poser la question de notre capacité technique à le faire, des implications financières et de leur impact sur la facture des usagers.
A l’évidence les éléments en notre possession ne permettent pas de trancher. Nous devons différer notre décision pour mesurer le plus précisément possible les contraintes d’une mise en régie. Nous n’avons eu jusqu’à présent en main que la synthèse de l’étude faite par Service public 2000. Tout un chacun doit pouvoir consulter l’étude complète. Chaque citoyen doit pouvoir le faire, chaque formation politique présente au conseil municipal doit y avoir un plein accès. Ce partage des données permettra à tous de se prononcer en toute connaissance de cause.
Nombreuses sont les communes confrontées à ce choix difficile, quelqu’en soit le sens : d’une délégation au privé vers une régie municipal ou à l’inverse. Nous devons les rencontrer pour qu’elle nous fasse part de leur expérience, en positif comme en négatif. Là aussi la pluralité doit être de mise, chaque formation politique de notre conseil municipal doit pouvoir s’impliquer dans ce travail.
Pour mener ces deux missions nous souhaitons voir se constituer un groupe de travail sur l’eau. Il doit intégrer tous les groupes politiques du conseil municipal et disposer des éléments d’information les plus objectifs et les plus complets.
Ce délai de travail supplémentaire et nécessaire nous oblige à nous interroger sur les conditions de préparation de nos décisions. C’est au moment de trancher que sont posés les termes du débat. Nous aurions dû le faire il y a des mois pour pouvoir trancher sereinement. Nous devons en tirer des leçons pour d’autres décisions à venir.
Bien sur que la décision est mûre, mais quand on ne veut pas la prendre, on baratine.
Au fait, quand on décide d'augmenter les impôts locaux, pense t-on à l'impact sur la facture des gens? bien sur que non, c'est si facile de prendre dans les poches!
Par contre, on se préoccupe de çà quand on veut sauvegarder une multinationale nommée Véolia...
D'ailleurs, question: quand Véolia décide de changer des compteurs d'eau sur la commune de St Pierre alors qu'on en a qui marche sans aucun souci, vous posez-vous la question de l'imbécilité de la chose? Changer un matériel qui marche pour le remplacer par un nouveau qu'on changera alors qu'il marche encore? Quel beau symbole de la société de sur-consommation, de l'arnaque des multinationales, du mutisme des Zélus.
Créateur du logo "zone hors AGCS" , vous me débectez tous avec vos conpromis futiles, calculés et populistes à outrance.
A vous regarder vous démener pour sauvegarder un système qui s'effondre sous vos pieds, ça ne donne qu'une envie: vous envoyer paitre, et cesser de voter en attendant que les multinationales prennent complétement le pouvoir, vous collent une puce dans la cervelle et que la démocratie ne devienne plus qu'un immense espace de marketing, chose qu'elle est en train de devenir.
Bonjour chez vous.
Corpotétrucien, habitant de St Pierre Des Corps pour les ignorants.
Rédigé par : Alain | 30/11/2010 à 17:42